»Madame la Présidente, Messieurs les Présidents,
La Fédération Française de Cyclisme, comme les autres Fédérations qui ont une déclinaison professionnelle de leur sport, a fait valoir lors du confinement de novembre 2020, la nécessité d’assimiler au secteur professionnel une partie de ses athlètes concernés par le haut niveau.
Cette action a permis de définir un public dit « prioritaire » qui progressivement a pu bénéficier de l’organisation de compétitions.
L’Etat a, par la suite, admis la possibilité de laisser participer à ces compétitions des publics non prioritaires, définis comme partenaires indispensables de compétition, dans la proportion de 50%, puis de 30%.
C’est uniquement dans le cadre de cette définition que des compétitions sont aujourd’hui organisées sous l’égide de la FFC. Cela se fait en toute transparence avec les services de l’Etat et bien évidemment sous le contrôle et l’autorisation des préfectures.
Lorsque des difficultés surviennent avec une Préfecture, les comités régionaux et/ou le siège fédéral interviennent pour expliquer ces dispositifs et tenter de convaincre. Bien évidemment aucune manifestation sauvage ne peut être cautionnée par la FFC et si la Préfecture n’autorise finalement pas l’épreuve celle-ci est annulée.
Il faut noter que l’ouverture de compétitions à nos publics prioritaires associés aux 30% de partenaires est plutôt une exception de fait dans le paysage sportif français actuel où la règle qui prévaut est l’interdiction des compétitions amateures.
Malheureusement cela ne solutionne pas l’absence de compétition pour la grande majorité des licenciés de la Fédération pour lesquels il n’existe aucun moyen de déroger au régime qui s’applique à l’ensemble du sport français.
Pour autant la FFC est déterminée, grâce à l’engagement de ses comités régionaux, départementaux et de ses clubs, à maintenir le cadre de compétition qui découle des règles rappelées ci-dessus et ce en parfaite concertation avec son Ministère de tutelle.
Enfin la date du 15 Mai annoncée par le Président de la République comme le signal du début d’un retour à la normale doit être une source de motivation pour tout mettre en œuvre afin qu’à compter de cette date, nos activités puissent reprendre pleinement et très largement sur tout le territoire et dans toutes les disciplines du cyclisme. Il restera du temps pour offrir une saison dense à l’ensemble de nos licenciés.
Bien sportivement.